Qui sommes-nous ?
AJVDEC-TOGO (Association des Jeunes Volontaires pour le Développement et d’Échanges Culturels-Togo) est une association humanitaire et de volontariat à but non lucratif et apolitique.
L’association est née à la suite d’un groupe de fanfare de l’église catholique Notre-Dame de Fatima à Avédji au Togo. Ils avaient l’habitude de jouer de la musique lors d’événements qui rythmaient le quotidien des togolais (naissance, anniversaire, baptême, mariage, mais également les décès). C’est ainsi que nous avons eu l’idée de créer cette association pour aider et sensibiliser les villages démunis.
La transition s’est faite en 2015. Le groupe de fanfare était appelé à jouer pour des funérailles lors desquels de nombreux enfants se retrouvaient orphelins. Certains étaient recueillis par des membres de la famille, fuyaient les mauvais traitements de leur famille d’accueil, d’autres se retrouvaient seuls ou dans la rue. C’est pourquoi AJVDEC a voulu mobiliser les forces matérielles et intellectuelles pour aider la population locale à atteindre un bien-être social et culturel.
Nous travaillons ainsi dans un cadre de fraternité avec des personnes disponibles et déterminées à œuvrer avec amour afin d’aider autrui. En se basant sur les potentialités créatives qui sommeillent parfois en nous, nous voulons aider la jeunesse à devenir les responsables de demain.
Bien souvent les idées sont présentes mais les moyens et les savoir-faire manquent. C’est pourquoi, l’association souhaite en plus des volontaires locaux faire appel à des volontaires étrangers désirant acquérir une expérience ou apporter de l’aide sur notre territoire. Nous pensons que c’est par l’échange et l’entraide que passe le développement.
Face à un échec retentissant de la politique centralisée, les États Africains entreprennent une décentralisation administrative s’illustrant par le développement au niveau local : objectif implicite de la démocratie. Ceci ne peut être concrétisé si les populations n’ont pas la capacité de générer des ressources financières et de les gérer convenablement ; moins encore si dès l’enfance on ne donne pas d’éducation requise. C’est donc dans cette optique d’aider les gouvernements dans leurs politiques de développement, que nous souhaitons placer dans les collectivités des stagiaires et des cadres afin qu’ils partagent avec les populations leurs acquis techniques, intellectuels, culturels et moraux.